Le don d’organes
En France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner.
Au moment du décès, en premier lieu, l’équipe médicale demandera la consultation du registre national des refus pour savoir si le défunt y est inscrit.
Si ce n’est pas le cas, il sera vérifié auprès des proches si le défunt n’a pas fait valoir de son vivant son opposition à l’écrit ou à l’oral.
Dans le cas d’une expression orale, l’équipe médicale demandera aux proches d’en préciser les circonstances et de signer la retranscription qui en sera faite à l’écrit. Il conviendra donc d’être le plus précis possible pour faciliter cette retranscription.
Il faut retenir que les proches sont dans une situation difficile si le défunt n’a pas fait connaître précisément son assentiment ou son opposition.
En cas d’opposition, le plus simple est donc de s’inscrire sur le registre national des refus pour s’assurer que son opposition sera respectée et soulager ainsi les proche dans un moment de deuil brutal.